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Bilan lectures du mois d'octobre

Dernière mise à jour : 5 déc. 2023

Un mois d'octobre qui fut riche en lectures et découvertes (et coups de cœur), grâce aux jours qui raccourcissent, la pluie qui me bloque chez moi et mon challenge no-buy qui m'a permis de faire redescendre ma pile à lire à un niveau acceptable. Alors, quoi de beau en ce mois d'Halloween ?



Carmilla de Sheridan Le Fanu (⭐⭐⭐⭐⭐)

Classique gothique qui a mis en avant la figure du vampire avant Bram Stoker, j'ai adoré l'ambiance, l'écriture, la sensualité qui s'en dégage. Un classique court qui se dévore en à peine quelques heures, je recommande vivement.


"L’action se passe dans un château de Styrie. L’héroïne, la jeune Laura, tombe sous le charme de la belle et mystérieuse Carmilla, dont l’arrivée énigmatique dans ce lieu isolé marque l’initiale d’une amitié tendre et exaltée.

De l’ouverture presque bucolique à la destruction du vampire que se révèle finalement être Carmilla, tout est là des ingrédients d’un roman gothique, classique du genre.

Mais ici, le vampire est une femme, et à la transgression vampirique s’ajoute celle de l’homosexualité féminine, dans un récit tout de séduction et de sensualité."


L'Engrange-Temps de Nell Pfeiffer (⭐⭐⭐⭐⭐)

Un autre coup de cœur dans le style fantasy, plutôt orienté young-adult cette fois-ci. J'ai aimé autant l'univers et le système magique que l'aventure et la romance, avec un trope autour de la gémellité qui permet de délicieux quiproquo. Cela reste du YA, mais quand on sait à quoi s'attendre, ce roman remplit exactement sa mission.


"En Grahenne, le temps a un pouvoir, et Sophie Delapointe ne le sait que trop bien. Car loin d’être une simple horlogère, Sophie est une chronolangue : elle parle aux Horanimas, ces horloges pourvues d’âmes, chargées de surveiller le palais et de prévenir les complots contre le royaume.

Le quotidien parfaitement rythmé de la jeune femme se dérègle le jour où Dimitri, le frère jumeau du roi, lui demande de réparer un Engrange-Temps, une horloge magique extrêmement rare permettant de voyager dans le temps. Mue par le désir de revoir vivant son père, qui est décédé dans d’étranges circonstances, Sophie accepte d’aider le prince.

Propulsée dans une aventure périlleuse à la cour royale, Sophie va réaliser à ses dépens qu’on ne joue pas avec les lois du temps sans en payer le prix…"


Et le bonheur arriva du froid de Carole Cerruti (⭐⭐⭐)

Ma première romance de Noël de la fournée 2023 et malheureusement, je n'ai pas accroché plus que ça. J'ai trouvé les péripéties vraiment trop loufoques, sans que cela ne me fasse rire. Néanmoins, il semble beaucoup plaire donc un livre qu'il faut lire pour se faire son propre avis.


"L'avenir semble tout tracé pour Mary. Le jour de ses trente ans, elle va prendre la succession de son père au poste de PDG de leur entreprise familiale. Sa vie s'étire entre les fêtes et les sorties avec sa bande d'amis de toujours, entrecoupée de missions de décoration pour ses quelques clients. Quand elle apprend qu'elle vient d'hériter d'un cottage en Finlande, Mary y voit l'occasion de s'offrir une parenthèse enchantée. Mais c'est l'épreuve de la dernière chance qui l'attend ! Le cottage en question se réduit à une simple hutte, doublée d'un commerce à l'abandon. Son père lui coupe les vivres et la met au défi : elle devra lui prouver qu'elle est son digne successeur, en redressant la boutique de sa grand-mère par ses propres moyens."


If we were villains de M.L. Rio (⭐⭐⭐⭐⭐)

Celui-là, je l'attendais depuis fort longtemps, au point que j'avais précommandé la version collector et participé à la campagne pour recevoir des cadeaux (un bloc-notes, des post-its et une affiche reprenant une citation du roman). Je n'ai pas été déçue, c'est du dark academia très contemplatif avec du mystère et surtout, une plongée dans les relations et émotions humaines à travers le théâtre de Shakespeare. Une merveille.


"Oliver Marks vient de purger une peine de dix ans de prison pour le meurtre d'un de ses meilleurs amis... un meurtre qu'il n'a peut-être pas commis. Le jour de sa libération, il retrouve le policier qui l'a fait condamner. Le commissaire Colborne prend sa retraite ; mais il veut savoir ce qui s'est réellement passé, dix ans plus tôt.

À l'époque, Oliver poursuit ses études pour devenir comédien dans un conservatoire très réputé. Il remarque bientôt que ses talentueux camarades, avec qui il étudie Shakespeare, semblent jouer le même rôle sur scène et dans la vie : le méchant, le héros, le tyran, la femme fatale... tandis qu'Oliver, lui, a l'impression d'être toujours coincé dans un rôle secondaire.

Mais le théâtre menace d'envahir pour de bon la réalité lorsque les rôles s'inversent et que les relations se pervertissent... jusqu'au jour où l'un des sept amis est retrouvé mort. Les autres se trouvent alors face au plus grand défi de leur vie d'acteur : ils vont devoir convaincre la police - et eux-mêmes - qu'ils n'ont rien à se reprocher..."


Mon mari de Maud Ventura (⭐⭐⭐⭐)

Un roman très différent avec ce premier roman français, qui m'a beaucoup plu par son écriture fluide et son humour cynique, tout en abordant des thématiques fortes sur la femme, sa place, l'amour, le couple, la passion, la maternité. Sans oublier un retournement de situation dans l'épilogue, qui a achevé de me convaincre.


"Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. "

Elle a la vie dont elle rêvait : une belle maison, deux enfants, l'homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire : " Mon mari ! " Pourtant elle veut plus encore : il faut qu'ils s'aiment comme au premier jour. Alors elle s'impose une discipline de fer pour entretenir la flamme. Elle l'observe, note ses fautes, tend des pièges, le punit en conséquence. Elle est follement amoureuse de lui. Jusqu'au jour où, évidemment, elle va trop loin..."


Gothikana de RuNyx (⭐⭐⭐⭐,5)

Au bord du coup de cœur pour ce roman qui avait tous les éléments pour me plaire, si ce n'est quelques faiblesses dans l'écriture, notamment des scènes érotiques. Mais sinon, on a l'ambiance dark academia, le surnaturel et le mystère, la romance et l'érotisme, une lecture envoûtante qui m'a tenue en haleine jusqu'aux dernières pages.


"Verenmore n’a rien d’une université ordinaire. Corvina l’a su dès qu’elle a aperçu les tours gothiques se dresser à travers le brouillard. Ici, elle a enfin une chance de trouver sa place. Alors rien ne la fera fuir. Ni la forêt interdite, dans laquelle elle aime s’aventurer seule, ni les voix étranges qu’elle entend depuis son arrivée, ni même les rumeurs effroyables qui hantent les couloirs de l’école. En revanche, les regards appuyés de Vad Deverell, son professeur de littérature, ont le don de la mettre dans tous ses états. Est-ce parce que Corvina rêve que celui qu’on surnomme le diable aux yeux d’argent soit le premier à poser les mains sur elle ? Ou est-ce dû à ce pressentiment qu’il est étroitement lié aux secrets macabres de Verenmore ? Des secrets que Corvina compte bien découvrir, au risque d’y perdre son cœur… ou la raison."


La main gauche de la nuit d'Ursula K. Le Guin (⭐⭐⭐⭐)

Une lecture difficile que j'ai heureusement faite en lecture commune, sinon j'aurais abandonné. Le début est long, très lent, on est perdu dans cet univers passionnant mais complexe. Puis ça avance, ça bouge enfin et j'ai dévoré la fin. Je comprends pourquoi c'est un classique de la science-fiction et l'autrice utilise son univers pour faire passer des messages pertinents et intéressants sur l'identité, le genre, la politique, l'humanité. Mais il faut vraiment aimer ce genre de science-fiction pour aimer, c'est court et très dense.


"Sur Gethen, la planète glacée que les premiers hommes ont baptisée Hiver, il n’y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains.

Des androgynes qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l’un ou l’autre sexe.

Les sociétés nombreuses qui se partagent Gethen portent toutes la marque de cette indifférenciation sexuelle.

L’Envoyé venu de la Terre, qui passe pour un monstre aux yeux des Géthéniens, parviendra-t-il à leur faire entendre le message de l’Ekumen ?"


Au secours, je suis dans un film de Noël de Julie-Anne Bastard (⭐⭐⭐⭐)

On revient aux romances de Noël cuvée 2023 avec cette petite pépite que j'ai beaucoup aimé, notamment pour son scénario, qui m'a rappelé le film Isn't it romantic ? puisque notre héroïne française bascule dans l'écran et débarque en plein téléfilm de Noël. Un bel humour, des personnages profonds et attachants, des péripéties et de l'aventure, tous les ingrédients sont là pour une belle romance.


"Zoé aime l'esprit de Noël plus que tout : boules à neige, guirlandes lumineuses, sapin trapu, téléfilms... Plus il y en a, mieux c'est ! Et cette année, elle en a sacrément besoin. Ses parents sont partis en croisière sans elle et son petit ami a mis leur couple sur pause. Cependant, elle ne s'attendait pas à se retrouver - littéralement - de l'autre côté de l'écran. Prenez un bûcheron aussi bourru que sexy, une petite fille qui tient plus du lutin espiègle que d'une enfant, un sosie du vieux bonhomme en rouge. Saupoudrez le tout de magie. Voilà le parfait scénario de Noël. Parfait ? Enfin, presque..."


Lore Olympus, tome 5 de Rachel Smythe (⭐⭐⭐⭐⭐)

Cette saga graphique me rend dingue, j'ai plongé dans le premier tome et depuis, je les dévore et les adore. Dans ce tome-ci, le passé de Perséphone se dévoile enfin, tandis que sa relation avec Hadès prend un tournant décisif. J'aime toujours autant, avec un style plus affirmé de l'autrice, qui rend l'ensemble encore plus beau.


"La suite de la réécriture contemporaine à succès de l’histoire la plus connue de la mythologie grecque : l’enlèvement de Perséphone par Hadès !

C’est l’anniversaire de Perséphone et elle reçoit le cadeau ultime : Hadès lui avoue ses sentiments, menant à leur premier baiser. Mais cela ne facilite pas nécessairement les choses pour la déesse du printemps, car Apollon la force à fuir, ne comptant pas la laisser être heureuse avec Hadès…

Et il n’est pas le seul. Menthé veut se venger de sa rupture avec Hadès et fait équipe avec Thanatos et Thétis pour trouver et dévoiler le secret de Perséphone, « celle qui apporte la mort », à Zeus."


Le bûcher des certitudes de Bernadette Pécassou (⭐⭐⭐)

Grosse déception sur ce roman, car le thème me plaisait : les accusations de sorcellerie contre les femmes, au pays Basque, au 17e siècle. Le traitement ne m'a pas convaincue, il se passe trop de choses en trop peu de pages, les réactions des personnages sont étranges et extrêmes, je n'ai pas su m'attacher à aucun d'entre eux... La sauce n'a pas pris pour ma part, dommage.


"1609. Au coeur du Pays basque, encore imprégné de mythes païens, un homme est chargé par Henri IV d'éradiquer la sorcellerie. Dévoré par la foi, le goût du pouvoir et les certitudes, Pierre de Lancre a pour ce faire une méthode imparable : purifier les âmes en brûlant les corps. Sur ces terres rudes à la langue impénétrable, désertées par les hommes partis en mer, les destins de quatre femmes vont s'entrecroiser. Amalia, la guérisseuse au coeur pur, Murgui, une adolescente à la beauté du diable éprise d'un jeune charbonnier, Graciane, la marguillière de l'église qui attend le retour de son marin, et Lina, prête à tout pour fuir la pauvreté et le mépris. Échapperont-elles à la folie de ce chasseur de sorcières ?"


La fille qui prenait les armes d'Amy Harmon (⭐⭐⭐⭐⭐)

J'ai retrouvé avec joie la plume d'Amy Harmon, qui sait allier dans ses romans destin romanesque de femme, romance qui prend aux tripes et contexte historique passionnant. C'était vraiment intéressant de plonger dans la guerre d'Indépendance américaine, qu'on connait finalement assez peu, surtout quand on apprend ensuite que c'est inspiré d'une histoire vraie !


"Depuis la petite ferme isolée du Massachusetts où elle travaille comme servante depuis ses dix ans, Deborah Samson rêve de Boston, de New York et de Philadelphie, de découvrir des endroits qui n’ont pas encore de nom… À vingt et un ans, elle attend impatiemment le jour où elle pourra enfin goûter à la liberté et explorer le monde. Alors, quand la guerre pour l’indépendance des colonies éclate, elle trouve dans la cause américaine, opposée à l’oppression anglaise, un écho singulier à sa propre situation.

Enflammée par les rêves de liberté d’un pays tout entier, Deborah bande sa poitrine, enfile un uniforme et s’enrôle dans l’armée continentale. Sa taille élancée fait d’elle un soldat convaincant, mais les risques sont considérables et, confrontée à l’horreur du champ de bataille, elle devra lutter pour garder son identité secrète…"


Le destin du roi loup de Tessonja Odette (⭐⭐⭐⭐⭐)

J'en ai parlé dans mon précédent article sur les réécritures de La Belle et la Bête, mais pour faire court : j'ai adoré, un beau slow-burn enemies-to-lovers qui reprend les éléments phares du conte mais avec assez de différences pour en faire une lecture passionnante et originale.


"À la Cour de l'Hiver, les Humains et les Faés cohabitent pacifiquement. Mais tout change le jour où Gemma est enlevée par le prince Elliot. Au premier regard, la jeune femme déteste cet homme terrifiant qui a la pouvoir de se transformer en loup. Le prince retient Gemma en captivité en espérant qu'elle tombe amoureuse de lui. Victime d'une terrible malédiction, il doit susciter l'amour véritable, sinon il mourra. Peu à peu, la haine que Gemma éprouve pour Elliot laisse place à un désir inattendu, même si elle est prête à tout pour retrouver sa liberté. Un mélange de séduction et de haine d'autant plus dangereux lorsque l'on sait que la vraie nature du prince c'est d'être une bête sauvage et cruelle..."


La femme de ménage de Freida McFadden (⭐⭐⭐⭐⭐)

Quelle claque ce roman, un thriller domestique qui ne laisse aucun répit avec de multiples retournements de situation, j'ai été happée du début à la fin. Une écriture fluide et prenante, qui nous mène là où on ne s'y attend pas. A lire absolument !


"Chaque jour, Millie fait le ménage dans la belle maison des Winchester, une riche famille new-yorkaise. Elle récupère aussi leur fille à l'école et prépare les repas avant d'aller se coucher dans sa chambre, au grenier. Pour la jeune femme, ce nouveau travail est une chance inespérée. L'occasion de repartir de zéro. Mais, sous des dehors respectables, sa patronne se montre de plus en plus instable et toxique. Et puis il y a aussi cette rumeur dérangeante qui court dans le quartier : Mme Winchester aurait tenté de noyer sa fille quelques années auparavant. Heureusement, le charmant M. Winchester est là pour rendre la situation plus supportable. Mais le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. Et lorsque Millie découvre que la porte de sa chambre mansardée ne ferme que de l'extérieur, il est peut-être déjà trop tard..."


La nurse du Yorkshire de Stacey Halls (⭐⭐⭐⭐)

Après le coup de cœur pour Les sorcières de Pendle, j'avais hâte de retrouver la plume de l'autrice, toujours aussi belle. Un roman atmosphérique qui se rapproche d'un thriller domestique, mais peut-être que le fait de l'avoir lu après La femme de ménage m'a donné un goût de déjà-vu. Néanmoins, une très belle lecture que j'ai dévoré en un rien de temps.


"Jeune nurse fraîchement diplômée, Ruby pense avoir une chance inespérée lorsqu'elle rejoint la famille England. Mais coincée dans une demeure coupée de tout entre une mère fantomatique, un père affable à l'excès et des enfants insaisissables, la jeune femme pourrait bien regretter son choix. Gagnée par la langueur mortifère des lieux et de ses habitants, Ruby se souvient que les familles parfaites n'existent pas...

Et elle en sait quelque chose."


Gueules d'ombre de Lionel Destremau (⭐⭐⭐,5)

Polar lu dans le cadre de ma participation au prix du meilleur polar Points, c'est un roman qui m'a donné du mal. J'ai aimé le scénario, j'ai aimé les propos et l'enquête est somme toute intéressante, mais j'ai eu énormément de mal à le dévorer, le thème de la guerre est lourd, d'où une impression de ne pas avancer qui m'a un peu découragée. Dommage, car c'est un bon polar, mais qui n'est pas fait pour moi.


"À Caréna, Siriem Plant est chargé d’une mission spéciale par le Ministère des Anciens combattants : découvrir l’identité d’un homme plongé dans le coma. On ne sait d’où vient ce soldat, ni même si son nom, Carlus Turnay, est réellement le sien… Une enquête frénétique dans les décombres d’un pays fictif. Une éblouissante métaphore de l’existence. Une révélation."


Miss Eliza d'Annabel Abbs (⭐⭐⭐⭐)

Une biographie romancée n'est pas spécialement mon genre de prédilection, mais j'ai tellement aimé La fille de Joyce que j'ai voulu retrouver la plume de l'autrice. Un autre destin de femme passionnant, qui se savoure, tout en dépeignant une belle amitié entre femmes. Mon seul regret est que dix ans sont regroupés en peu de pages et c'est parfois trop, on sent que c'est condensé, au détriment peut-être du reste.


"Forcée à écrire un livre de cuisine, Miss Eliza va redécouvrir l'art de vivre et l'amitié.

Londres, 1835. Derrière le long bureau, le verdict tombe : " Une dame n'a pas à se mêler de poésie. " Qu'à cela ne tienne ! Acculée par la ruine familiale, l'élégante Miss Eliza Acton troquera les sonnets pour les fourneaux... À sa grande surprise, elle se découvre un talent – et une passion – pour les arts culinaires. De son côté, la jeune Ann Kirby peine à sortir de la misère : sa rencontre avec la poétesse, leur complicité insolite, l'en sortira par miracle. Bientôt, un livre de recettes conçu à quatre mains prend forme, qui révolutionnera à jamais la gastronomie britannique..."


Les dix mille portes de January d'Alix E. Harrow (⭐⭐⭐⭐⭐)

Très belle surprise, je pensais lire quelque chose d'assez classique voire orienté young-adult et pas du tout, c'est riche, intelligent, l'univers est superbe et j'ai adoré la construction du roman. Une merveille d'originalité avec des personnages complexes, vraiment, c'est une lecture que je recommande.


"Imaginez qu’un jour, au milieu de nulle part, vous trouviez une porte. Et que celle-ci ouvre sur un monde inconnu. Un monde parallèle, d’où viendront votre destin, votre passé et votre futur.

January Ruddy, la découvreuse de portes, est une curiosité en elle-même : orpheline, gardée comme un objet précieux dans un manoir rempli d’autres objets précieux, une vie en lambeaux, pleine de trous. Elle trouve un jour un livre fascinant, tout imprégné du parfum de l’aventure, qui relate l’étrange histoire des dix mille portes secrètes, celle du monde de l’Écrit. Une histoire semée d’embûches, mais si étroitement tressée à la sienne. Car January ne le sait pas encore, mais tout ce qui s’écrit devient vrai."


Secrets boréals d'Anna Raymonde Gazaille (⭐⭐⭐,5)

Un polar canadien avec une belle écriture, une enquête passionnante mais je n'arrive pas à être conquise. C'est frustrant, car je ne sais pas ce qui a manqué. J'aurais aimé une autre fin, un approfondissement des relations entre les personnages peut-être, alors que vraiment, je sens que c'est un bon roman. Mais, pas pour moi, il faut croire.


"C'est dans un village aux confins de la forêt boréale québécoise que Brigit est venue se réfugier pour fuir son passé. Elle a décidé de se reconstruire au coeur des paysages sauvages et somptueux du Grand Nord. Mais le malheur semble la poursuivre jusque dans la petite communauté. Dans un ravin non loin de là, elle découvre le cadavre d'une gamine récemment portée disparue. Un inspecteur de la capitale est chargé de l'affaire et Brigit, tiraillée entre la nécessité de taire ses secrets et son implication dans l'enquête, voit ressurgir ses hantises et le souvenir des événements tragiques de son ancienne vie."


Les vampires de Marchwood (T.1) de Shalini Boland (⭐⭐⭐)

Quelle déception, ça partait pas trop mal et puis, ça part complètement en sucette. Autant j'ai aimé l'alternance des récits entre Maddy et Alexandre, avec deux temporalités différentes, autant leur rencontre puis leur romance et les péripéties qui s'ensuivent sont juste absurdes. Je n'ai pas cru une minute à leur histoire d'amour, et les évènements vers la fin du roman sont invraisemblables. Vraiment dommage.


"Un jour, Madison franchit la porte grinçante du vieux manoir dont elle vient tout juste d'hériter. Pour cette jeune orpheline de 17 ans qui vivait jusqu'alors dans une famille d'accueil, c'est un véritable enchantement. Elle n'aurait jamais osé imaginer cela, même dans ses rêves les plus fous ! Un rêve, vraiment ? Pas sûr, car Marchwood House dissimule de lourds secrets. Alors qu'elle explore le sous-sol de la maison, elle ouvre une grande caisse poussiéreuse. Et se retrouve face à un homme particulièrement attirant. Un peu trop ! Elle vient de réveiller Alexandre, un effrayant vampire au passé sombre. Mais lorsqu'il demande de l'aide, Madison est incapable de résister. La jeune mortelle vient de s'engager dans un jeu terriblement dangereux..."


Vendetta de Marie Corelli (⭐⭐⭐⭐⭐)

Alors que ce roman est une merveille ! Première traduction française de ce roman qui a eu un succès fou au 19e siècle, j'ai adoré l'ambiance gothique parfaitement rendue dans ce Naples ensoleillé et l'intrigue autour d'une longue, très longue et complexe vengeance. Une magnifique écriture, tous les éléments du gothique sont là pour une lecture envoûtante.


"1884. Alors qu’une épidémie de choléra frappe Naples, le comte Fabio Romani est déclaré mort et placé à la hâte dans le caveau familial. Par miracle, le jeune homme survit à la maladie et se réveille dans son cercueil. En s’extrayant du tombeau, il découvre un trésor inestimable, amassé là par le célèbre brigand Carmelo Neri ! Le bonheur de Fabio est complet : il a vaincu la maladie, assuré sa fortune, et il s’apprête à retrouver sa fiancée, la belle et douce Nina.

Le choc est donc terrible lorsque le comte découvre que son meilleur ami poursuit une liaison de longue date avec Nina, et qu’aucun d’eux ne pleure sa mort. Le cœur brisé, l’honneur bafoué, Fabio décide de prendre sa revanche…"


Le dernier des siens de Sibylle Grimbert (⭐⭐⭐⭐)

Dernière lecture du mois d'octobre, j'ai fini par ce court roman mais bouleversant. Le récit d'une drôle d'amitié entre homme et animal, le personnage principal ayant sauvé le dernier des grands pingouins. Des réflexions révoltantes sur la responsabilité de l'homme sur l'extinction des espèces animales, c'est profondément triste et sublime à la fois, notamment grâce à la plume de l'autrice.


"1835. Gus, un jeune zoologiste, est envoyé par le musée d'Histoire naturelle de Lille pour étudier la faune du nord de l'Europe. Lors d'une traversée, il assiste au massacre d'une colonie de grands pingouins et sauve l'un d'eux. Il le ramène chez lui aux Orcades et le nomme Prosp. Sans le savoir, Gus vient de récupérer celui qui sera le dernier spécimen sur terre de l'oiseau. Au cours des quinze années suivantes, Gus et Prosp vont voyager des îles Féroé vers l'Islande. Gus prend progressivement conscience qu'il est peut-être le témoin d'une chose inconcevable à l'époque : l'extinction d'une espèce. Alors qu'il a fondé une famille, il devient obsédé par le destin de son ami à plumes, au détriment de tout le reste. Mais il vit une expérience unique, à la portée métaphysique troublante : que veut dire aimer ce qui ne sera plus jamais ?"



Alors, qu'as-tu lu en octobre ?

Et est-ce qu'un de ces romans ne rejoindrait pas ta wishlist ou ta pile à lire ? 😉

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