Un mois d’avril compliqué, dans le sens où j’ai lu beaucoup de bons romans, mais j’avais du mal à les finir et à avoir des coups de cœur. Je lisais plusieurs romans en même temps et avais l’impression d’avancer sur aucun…
Bref, en avril, un bilan de 17 romans dont 2 essais et un roman graphique, c’est parti !
So let them burn de Kamilah Cole (⭐⭐⭐,5)
Un roman fantasy qui m’a déçue, le mois d’avril commençait bien… Une intrigue sans surprises, un univers soi-disant inspiré de la Jamaïque (je cherche encore), des romances qui se voient venir à dix kilomètres. Ca se lit, mais j’ai trouvé ça sans saveur.
« Faron Vincent est capable d'invoquer le pouvoir des dieux. Cinq ans plus tôt, sa magie divine lui a permis de libérer son île de l'ennemi – l'empire de Langley et ses impitoyables dragons. À dix-sept ans, Faron est une légende pour son peuple et une nuisance pour les royaumes voisins.
Toute puissante, la jeune femme pensait n’avoir plus aucune guerre à mener. Jusqu’à ce qu’elle découvre, lors d’un sommet international pour la paix, que sa sœur aînée, Elara, noue un lien sans précédent avec un dragon ennemi. Les dieux se montrent formels : pour briser ce lien, Faron devra tuer Elara… »
Loch Down Abbey de Beth Cowan-Erskine (⭐⭐⭐⭐)
Un très bon cosy mystery, qui m’a vraiment beaucoup plu ! J’ai adoré l’ambiance au sein de ce manoir habité par une riche famille bourgeoise dont les membres se détestent profondément, mais sont obligés de faire semblant. Le seul point qui m’a perturbée est le changement de point de vue au sein d’un même chapitre, ça rend parfois la lecture laborieuse, surtout qu’ils sont nombreux dans cette famille !
« Écosse, années 1930. Alors qu'un mal mystérieux ronge la région, la noble et ancienne famille Inverkillen, qui réside dans le majestueux mais coûteux domaine de Loch Down Abbey, est bien plus préoccupée par la diminution des réserves de papier toilette et par la question de la garde des enfants maintenant que la nounou a malheureusement - et très malencontreusement - quitté cette vie. Pour ne rien arranger, le comte Inverkillen est retrouvé mort dans d'étranges circonstances. Banal accident pour la police... Mme MacBain, la gouvernante, n'en est pas aussi convaincue. Et toute la maisonnée est suspecte. »
La tempête que nous avons déchaînée de Vanessa Chan (⭐⭐⭐⭐)
C’était assez drôle de recevoir ce roman, j’ai dû le lire pour le Bookclub Kube, mais il fait aussi partie de la collection Au gré du monde chez Harper Collins dont je suis ambassadrice. Ca tombait bien. Une très belle lecture, très difficile puisqu’on parle de guerre, mais une plume addictive et j’ai adoré découvrir un pays méconnu, la Malaisie.
« Malaisie, 1945. La famille de Cecily Alcantara court un terrible danger : son fils de quinze ans, Abel, a disparu, et sa fille cadette, Jasmin, doit s’enfermer chaque jour au sous-sol pour échapper au sort des jeunes filles de son âge, contraintes d’offrir du « réconfort » aux hommes de l’armée japonaise. Quant à sa fille aînée, Jujube, qui travaille dans une maison de thé fréquentée par des soldats japonais, elle nourrit une colère de plus en plus difficile à cacher.
Cecily sait deux choses : tout est sa faute, et sa famille ne doit jamais apprendre la vérité. Dix ans auparavant, Cecily aspirait à être plus que la femme au foyer d’un bureaucrate modeste dans la Malaisie colonisée par les Britanniques. Une rencontre fortuite avec le charismatique général Fuijwara l’a entraînée dans une vie d’espionnage, à poursuivre ses rêves d’une « Asie pour les Asiatiques ».
Une décennie plus tard, alors que la guerre atteint son apogée, ses actions l’ont rattrapée. Sa famille est au bord de la destruction, et elle est prête à tout pour la sauver. »
Check & Mate d’Ali Hazelwood (⭐⭐⭐⭐)
Après avoir découvert l’autrice le mois dernier avec The Love Hypothesis, j’étais curieuse de lire sa dernière parution, plus young-adult, et dans l’univers des échecs. J’ai retrouvé les éléments qui font que ses romances fonctionnent : univers très masculin avec un message féministe, un personnage masculin absolument génial, des difficultés dans la relation… Mais forcément, un léger goût de déjà-vu et surtout, il y a quelques pages où Mallory part complètement en vrille et ça m’a sortie de la romance.
« Mallory Greenleaf ne veut plus jamais jouer aux échecs. Cette passion a détruit sa famille. La jeune femme se consacre désormais à son job de mécanicienne pour subvenir aux besoins de sa mère et de ses soeurs. Jusqu'au jour où elle accepte à contrecoeur un dernier tournoi. Face à elle, Nolan Sawyer, le Régicide, champion du monde en titre et bad boy prodige des échecs.Les coups s'enchaînent entre Mallory et ce rival mystérieux, exaspérant - et très attirant. La partie prend alors un tour... inattendu. »
Les sept saints sans visage de M.K. Lobb (⭐⭐⭐⭐)
Une lecture fantasy originale, centrée sur une enquête sanglante, avec une romance impossible, dans un univers très inspiré de l’Italie. J’ai aimé l’enquête, le suspense est bien tenu, la romance est bien amenée, par contre, j’ai trouvé dommage que l’univers et le système magique soient aussi peu développés…
« Dans la ville d'Ombrazia, les disciples bénis par les saints vivent dans l'opulence tandis que les défavorisés, dépourvus de magie, vivent dans la pauvreté et sont envoyés au front. Roz, pourtant bénie par Patience, refuse cette injustice. Emplie de haine depuis l'assassinat de son père, elle est prête à tout pour démanteler ce système corrompu. Tout juste nommé chef de la sécurité au Palazzo par son père, Damian est censé être impitoyable et servir les saints avec une dévotion indéfectible. Mais il est en réalité brisé par les années passées à se battre dans une guerre sans fin. Il doit faire ses preuves afin de prouver sa valeur. Lorsque des bénis et des défavorisés sont retrouvés assassinés, Damian et Roz sont forcés de faire équipe pour démasquer le meurtrier. Pourront-ils sauver la ville d'un mal qui menace de tout détruire sur son passage, alors que les saints eux-mêmes se mettent à trembler ? »
Mégara & Hadès de Samantha Morgan (⭐⭐⭐)
Une romance et réécriture de mythologie grecque, qui change enfin un peu en mettant en avant Mégara au lieu de Perséphone. Mais à part ça, c’était … sympa. Pas vraiment d’intérêt au roman, la romance est convenue, le côté féministe avec une héroïne badass est trop facile. Ca se lit, j’ai apprécié les références au film Disney, mais c’est oubliable.
« Lorsqu’Hercule a libéré Mégara du pacte qui la liait au dieu des Enfers, la jeune femme pensait avoir trouvé son sauveur et l’homme de sa vie. Mais il est bien loin de l’image idyllique d’un héros. Le demi-dieu est prêt à tout pour assouvir ses ambitions et menace désormais la population. Trompée et abandonnée, Mégara se retrouve seule. L’unique objet qui la relie à son passé est le miroir qu'Hadès lui avait offert pour communiquer avec lui. Si le dieu possédait son âme, il est pourtant le seul à ne jamais lui avoir fait de mal. Malgré leur passé tumultueux, Mégara soigne les blessures d’Hadès. Elle réalise alors qu’il est sa seule chance de sauver le monde… »
Testosterror de Luz (⭐⭐⭐⭐)
Un roman graphique hilarant et d’une grande actualité, j’ai adoré cette critique du masculinisme. C’est drôle, et en même temps, ça fait un peu peur, parce qu’on sait que c’est la réalité et que certains pensent vraiment comme ça… Enfin, je ne suis vraiment pas fan du dessin, qui va bien avec le thème, mais c’est ce qui fait que ce n’est pas un coup de cœur.
« Un virus fait chuter le taux de testostérone des hommes... et se répand sur la planète !
Jean-Patrick, concessionnaire automobile dans la zone d'activité commerciale de Saint-Pierre-Le-Caillou, panique et tente de se réfugier au sein de la secte masculiniste dirigée par Jo, son coach sportif.
Contaminé par le virus, Jean-Pat voit sa vision du monde changer... Mais alors qu'il se détache du mouvement viriliste, son fils s'y engouffre.
Notre héros parviendra-t-il à sauver son enfant des griffes d'un gourou macho ?
Privée de testostérone, l'humanité sombrera-t-elle dans le chaos ?
Quel secret la part de féminité de Jean-Pat renferme-t-elle ?
Et si la vérité résidait dans les yeux de Champion, son irrésistible chien priapique ? »
A la mesure de nos silences de Sophie Loubière (⭐⭐⭐⭐)
Deuxième lecture pour un Bookclub Kube, un roman vers lequel je ne serais jamais allée et pourtant, c’était une belle découverte. Une jolie plume poétique, une aventure intergénérationnelle, un pan méconnu de l’Histoire qui se dévoile, un cocktail réussi pour passer un bon moment de lecture.
« Un voyage initiatique et familial à travers l'un des drames les plus sanglants de la Seconde Guerre mondiale...
Il y a quelques heures à peine, Antoine sortait du lycée, s'apprêtant royalement à rater son bac. Kidnappé par son grand-père à bord d'un vieux coupé Volvo, il roule à présent vers l'inconnu, privé de son smartphone. À 82 ans, François Valent, journaliste brillant, a parcouru le monde et couvert tous les conflits du globe sans jamais flancher. S'il conclut un marché avec son petit-fils, c'est pour tenter de le convaincre de ne pas lâcher ses études. Mais ce voyage improvisé ne se fera pas sans heurts. La destination vers laquelle le vieil homme les conduit a le parfum du remords. C'est là que l'enfance de François a trébuché. Lors d'un drame sanglant de la Seconde Guerre mondiale longtemps tenu secret : celui du 13e bataillon de la 13e division SS Handjar, ou l'incroyable révolte de soldats musulmans sacrifiés pour la France. »
Le Cloître de Katy Hays (⭐⭐⭐⭐⭐)
Ma lecture préférée du mois d’avril, j’ai été happée par l’ambiance ! J’adore cet univers universitaire, les thématiques de divination, de tarot, mais aussi d’art dans un musée médiéval envoûtant. Enfin, j’adore les relations et la psychologie des personnages : relations d’emprise, ambition, désir et manipulation, jusqu’au dénouement absolument inéluctable… C’est clairement un roman psychologique et d’ambiance, il ne faut pas s’attendre à un thriller !
« Ann Stilwell, jeune étudiante d’une ville rurale des États-Unis, arrive à New York pour un stage d’été au Metropolitan Museum of Art. Sur place, elle est assignée au Cloître, un musée gothique réputé pour sa collection d’art médiéval, afin d’assister Patrick Roland, un professeur charismatique et troublant.Ann se prête volontiers au jeu des théories les plus excentriques de son tuteur et de la très belle et brillante Rachel Mondray. Mais ce qui débute comme de la curiosité universitaire devient vite une obsession lorsqu’une mort mystérieuse révèle l’existence de cartes de tarot du XVe siècle qui pourraient prédire le futur… »
Nos pères, nos frères, nos amis de Mathieu Palain (⭐⭐⭐⭐,5)
Un essai-enquête journalistique qui se lit très rapidement et facilement, je trouve que c’est une bonne introduction aux questions des violences de genre. Il y a plein de moments qui laissent coi, mais c’est intéressant la démarche de l’auteur d’essayer de comprendre l’origine de la violence (sans jamais l’excuser ou la justifier), tout en démontrant que ça peut être n’importe qui. Néanmoins, il ne faut pas lire que cet essai, il est important de le confronter à d’autres essais féministes.
« Pendant quatre ans, le journaliste et romancier Mathieu Palain s'est rendu dans des groupes de parole, dans une Maison des femmes, à des auditions judiciaires. Avec une seule obsession : comprendre pourquoi les hommes frappent les femmes. Quelle est l'origine de la violence ? Dans ce récit, pour la première fois, on entend la parole des bourreaux. »
Vallée du Silicium d’Alain Damasio (⭐⭐⭐⭐⭐)
J’étais absolument joie quand j’ai lu que j’avais été sélectionnée pour la Masse Critique exclusive sur cet essai. J’adore et admire profondément l’auteur, et cet essai a été une révélation encore, une véritable claque intellectuelle. J’ai retrouvé la plume si particulière de l’auteur, poétique, percutante et très drôle, mais également son intelligence, sa profondeur, dans un exercice intéressant : se confronter à sa vision technocritique en allant voir les gens qui sont au cœur des avancées technologiques.
« À San Francisco, au coeur de la Silicon Valley, Alain Damasio met à l’épreuve sa pensée technocritique, dans l’idée de changer d’axe et de regard. Il arpente « le centre du monde » et se laisse traverser par un réel qui le bouleverse.
Composé de sept chroniques littéraires et d’une nouvelle de science-fiction inédite, Vallée du silicium déploie un essai technopoétique troué par des visions qui entrelacent fascination, nostalgie et espoir. Du siège d’Apple aux quartiers dévastés par la drogue, de rencontres en portraits, l’auteur interroge tour à tour la prolifération des IA, l’art de coder et les métavers, les voitures autonomes ou l’avenir de nos corps, pour en dégager une lecture politique de l’époque et nous faire pressentir ces vies étranges qui nous attendent. »
Winterkeep de Kristin Cashore (⭐⭐,5)
Grosse déception, vraiment, sur ce roman qui aurait pu me plaire sur les thématiques d’intrigue politique, d’enjeu écologique… mais qui m’a complètement perdue avec les personnages que j’ai trouvé caricaturaux et malaisants. Impossible de m’attacher à aucun d’eux, et Dieu que le roman était long. 700 pages d’ennui, j’ai fini pour pouvoir critiquer en toute conscience, mais c’était franchement long.
« Garde-Hiver est une terre de merveilles : une république démocratique dont le ciel est parcouru de dirigeables, où les citoyens communiquent avec des créatures marines intelligentes et adoptent des renards télépathes comme animaux de compagnie. Cependant, lorsque les émissaires dépêchés là-bas par Bitterblue, la jeune reine de Monsea, se volatilisent ainsi que leur bateau dans des circonstances suspectes, celle-ci décide de se rendre sur place afin d’enquêter. Mais très vite, elle-même est portée disparue en mer… »
Valse fauve de Pénélope Rose (⭐⭐⭐⭐)
Ma lecture d’avril pour le 12 Books challenge, un roman dont je n’avais jamais entendu parler et ça a été une belle découverte. C’est dommage qu’il ait été lu au milieu de plusieurs romans sur la guerre, je commençais à saturer du sujet et ça m’a empêchée de profiter pleinement de la plume pourtant entraînante. J’ai aimé le personnage principal, son ardeur et son entrée dans la Résistance, ainsi que cette manière de dépeindre un pays qui n’existe pas, tout en pouvant être absolument n’importe lequel.
« Dans la tourmente d'une guerre sans nom, durant le temps suspendu de ceux qui ne sont pas sur la ligne de front, le parcours hors du commun d'une jeune femme qui s'émancipe par une maternité inattendue et la résistance, dans tous les sens du terme.
Rose a dix-neuf ans et refuse d'être une cocotte, de celles qui attendent qu'on les épouse. Son village est trop petit pour elle, qui rêve d'une ferme rien qu'à elle dans le Sud. Peu lui importe que la plupart des hommes soient partis faire la guerre contre les Salauds. Un soir, Rose fait la rencontre d'un accordéoniste venu de la ville, un original qui semble avoir échappé à l'appel. Tandis qu'elle tombe amoureuse, l'ennemi s'empare de son pays. L'homme ne tarde pas rejoindre les Insurgés, laissant Rose avec une petite fille. Comment se protéger, seule avec une gamine, quand l'ennemi est dans vos murs et que le danger frappe à la porte chaque matin ? Comment préserver ses rêves quand les mois défilent et que les repères s'effondrent ? Mais, surtout, quel combat mener ? »
Maharajah de M.J Carter (⭐⭐⭐⭐)
J’adore découvrir l’Inde, et ce polar historique fut une belle découverte, où l’on oscille entre suspense et roman d’aventure. Le personnage principal était le cliché du Blanc occidental raciste et colonialiste, il m’a un peu irritée par moment, mais c’est l’époque qui veut ça. En tout cas, l’intrigue en elle-même est menée tambour battant, j’ai aimé l’amitié naissante entre ces deux hommes, la découverte des thugs et des actes de la Compagnie des Indes.
« Calcutta, 1837. Le pays est sous la régence de la Compagnie britannique des Indes orientales. Figure haute en couleur chez les expatriés anglais, l'écrivain Xavier Mountstuart vient de disparaitre dans les profondeurs de la jungle. L'armée de la Compagnie envoie à sa recherche Jeremiah Blake, un agent spécial, grand spécialiste des mœurs du pays, accompagné d'un jeune officier, William Avery. C'est le début d'une aventure passionnante au pays des temples et des maharajahs. En approchant de la région où Mountstuart a disparu, celle des thugs, adorateurs de Kali, déesse de la mort et de la destruction, Blake et Avery vont découvrir une incroyable conspiration. »
Tu as promis que tu vivrais pour moi de Carène Ponte (⭐⭐⭐⭐)
Une relecture pour un Bookclub Kube, j’ai retrouvé le plaisir d’un bon feel-good bien mené, avec ce qu’il faut d’émotion, d’amitié, de romance. Un nouveau départ autour d’un thème profond, le deuil et la résilience.
Rien de profondément surprenant, mais un très bon feel-good !
« À trente ans, on n'imagine pas que l'on peut perdre sa meilleure amie. C'est pourtant le drame que Molly doit affronter quand Marie est emportée par la maladie. Juste avant de mourir, celle-ci demande à Molly de lui faire une promesse : vivre sa vie pleinement, pour elles deux. Elle y tient, alors Molly accepte. Mais par où commencer ? Lâcher son travail de serveuse ? Rompre avec Germain ? Certes, il est comptable et porte des chaussons, mais il est quand même gentil. Quelques jours après l'enterrement, Molly reçoit un mystérieux paquet contenant douze lettres de Marie ; elle comprend alors que son engagement va l'entraîner bien plus loin que ce qu'elle imaginait… »
Pour que chantent les montagnes de Nguyen Phan Que Mai (⭐⭐⭐⭐)
Notre lecture commune avec Le Mange-Livre (qui a eu un joli succès, nous n’avons jamais eu autant de participants, je crois) et une très belle saga familiale, qui a eu le malheur (elle aussi) d’être lue au milieu de tous ces romans sur la guerre. Il y a de nombreux passages difficiles, mais il se dégage une force de caractère incroyable de ces deux femmes. Surtout, j’ai aimé découvrir le Vietnam, pays où ma mère a vécu en fuyant le Cambodge de Pol-Pot.
« Viêt Nam, 1972. Depuis leur refuge dans les montagnes, la petite Huong et sa grand-mère regardent Hà Nôi brûler sous le feu des bombardiers américains. La guerre vient de faire une entrée brutale dans leur vie.Pourtant, malgré la destruction, le quotidien reprend son cours. Des colonnes de fumée s'élèvent des abris de fortune, les éclats de rire des enfants résonnent et les vétérans reviennent du front. Mais, derrière la joie des retrouvailles, Huong entrevoit déjà les sombres souvenirs qui pourraient déchirer sa famille comme les souffrances déchirent sa patrie depuis des décennies… »
L’engrange-temps tome 2 de Nell Pfeiffer (⭐⭐⭐⭐⭐)
J’avais adoré le tome 1, et c’est avec un plaisir renouvelé que j’ai plongé dans la suite. J’ai adoré retrouver les personnages principaux, notamment la tournure que prend la romance qui m’a émue, l’intrigue est palpitante et c’est toujours aussi intéressant au niveau de l’univers, entre magie temporelle et enquête. Une réussite !
« Installée dans la ville de Kelvi, au coeur du royaume de Fréhenne, Sophie Delapointe s’efforce de reprendre le contrôle de sa vie depuis les tragiques événements qu’elle a dû fuir à Aigleport, sa contrée natale. Surtout, elle tente d’oublier le prince Dimitri et les sentiments nouveaux, grisants mais dangereux, qu’il a fait naître en elle.
À l’aide de Farandole, sa fidèle Horanima, et d’Élias, son nouvel ami
horloger, la jeune femme s’entraîne sans relâche pour intégrer la prestigieuse Académie Horolurgique dont elle a toujours rêvé.
Le temps en décide autrement lorsque Sophie se retrouve malgré elle mêlée à une série de meurtres de Tisseurs de Temps, qui menace de faire éclater une sombre vérité… »
Alors, qu'as-tu lu en avril ?
Et est-ce qu'un de ces romans ne rejoindrait pas ta wishlist ou ta pile à lire ? 😉
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