top of page
Photo du rédacteurPriscilla

Bilan lectures du mois de juin

Un mois de juin en petite forme, avec « seulement » 15 livres lus et très peu de coups de cœur. Par contre, des coups de cœur vraiment imprévus et c'est toute la beauté de la lecture ! Alors, c’est parti, on va voir ?


Et si tu préfères une version vidéo, j'ai lancé ma chaîne Youtube. Tu pourras retrouver mon bilan par ici.


Photo de livres avec des fleurs roses

La femme du prisonnier de Maggie Brookes (⭐⭐⭐⭐)

J’ai aimé ce roman inspiré d’une histoire vraie, en pleine Seconde guerre mondiale ! Qui l’eut cru ? Le récit impressionnant d’une femme déguisée en homme et faite prisonnière avec son mari… Haletant et touchant !


« 1944, Tchécoslovaquie.En pleine nuit, une paysanne et un soldat britannique traversent la campagne dévastée. Secrètement mariés et en fuite, Bill et Izabela savent que leur chance ne durera pas.Lorsqu'ils sont capturés, ils sont prêts. Izabela est déguisée en homme, elle s'est coupé les cheveux et feint d'être muette, espérant passer pour un soldat afin qu'ils ne soient pas séparés. Ensemble, ils font face aux conditions terribles d'un camp de prisonniers de guerre, dépendant de l'aide de leurs camarades pour maintenir leur fragile subterfuge. Si les Allemands découvrent la vérité, le couple - et tous les hommes qui les ont aidés - en paiera le prix. »


Il était une fois un cœur brisé de Stephanie Garber (⭐⭐⭐⭐)

Après avoir lu Caraval il y a fort longtemps, voici que je retente le coup avec celui-ci. Et comme Caraval, j’ai aimé l’univers, le côté onirique et enchanteur sombre, mais l’intrigue m’a a moitié convaincue seulement. Trop de rebondissements, trop de choses en si peu de temps.


« Jusqu'où seriez-vous prêts à aller pour être heureux à jamais ? D'aussi loin qu'elle se souvienne, Évangéline Fox a toujours cru au grand amour et aux fins heureuses... jusqu'à ce qu'elle apprenne que l'homme de sa vie est sur le point d'en épouser une autre. Désespérée d'empêcher le mariage et de guérir son cœur blessé, la jeune femme conclut un accord avec le charismatique, mais diabolique, Prince de Cœur. En échange de son aide, il lui demande trois baisers à donner à la personne, au moment et à l'endroit de son choix. Mais après avoir donné son premier baiser promis, elle découvre que négocier avec un immortel est un jeu dangereux - et que le Prince de Cœur veut obtenir d'elle beaucoup plus que ce qu'elle a accepté de lui offrir. Il a de grands projets pour Évangéline, des projets qui se termineront soit par le plus grand des bonheurs, soit par la plus exquise des tragédies… »


Mondes parallèles, une histoire d’amour de Keigo Higashino (⭐⭐⭐⭐)

Très belle découverte Masse Critique Babelio, un roman surprenant qui raconte deux vies parallèles, mais laquelle est vraie et laquelle est fausse ? Faux souvenirs, disparitions, une intrigue prenante dans un cadre original.


« Takashi et Tomohiko, deux inséparables qui ont fait leurs études ensemble, travaillent au sein d’une entreprise spécialisée dans la réalité virtuelle et mènent des recherches sur le cerveau et la mémoire. Un jour, Tomohiko présente à Takashi sa petite amie, Mayuko. Takashi est abasourdi : lorsqu'il était étudiant, il apercevait tous les jours Mayuko dans le train d’en face à la gare. Tombé amoureux d’elle, il ne l’avait pourtant jamais abordée. Et voilà qu’un matin, lorsque Takashi se réveille, Mayuko lui prépare le petit-déjeuner comme si elle était sa petite amie… Pouvons-nous nous fier à nos souvenirs ? Et que sommes-nous sans eux ? »


The Royal Coven de Juno Dawson (⭐⭐⭐⭐)

Enfin un roman fantasy et pas n’importe lequel, puisqu’on a l’un des romans les plus engagés que j’ai pu lire récemment, sur les questions d’identité et de transidentité, de racisme, de féminisme, de misogynie et patriarcat, tout en ayant une intrigue haletante, qui pose question : jusqu’où serions-nous prêt à aller pour le bien commun ?


« Dans l'ombre, les sorcières protègent les hommes des plus grands dangers. Niamh, Ciara, Helena, Leonie et Elle appartiennent au Royal Coven, un cercle de sorcellerie sur lequel pèse la prophétie du Léviathan qui menace l'unité de cette communauté. Malgré tout ce qui les sépare, les sorcières tentent d'empêcher le monde de sombrer. »


L’épée, la famine et la peste d’Aurélie Wellenstein (⭐⭐⭐,5)

Alors, ce n’est pas que c’est mauvais, mais impossible pour moi d’aimer un roman avec autant d’araignées. Il y a en partout, et bien que ça rende l’univers très original, ça ne suffit pas pour outrepasser ma phobie. Néanmoins, un bon roman dark fantasy pour les amateurices de bestioles à huit pattes !


« Depuis un demi-siècle, le royaume de Comhghall s'enfonce dans un âge sombre : les monstres pullulent, des villages entiers disparaissent dans les toiles d'araignées, et les tarentas tissent dans l'esprit des hommes, les condamnant à s'étioler dans la mélancolie et les idées noires. Trois êtres brisés deviennent la cible d'une population aux abois. Un garçon possédé par l'esprit d'un loup. Une jeune fille soupçonnée d'avoir les pouvoirs d'une araignée. Un ancien soldat qui a tout perdu, persuadé que son fils vit dans l'œil d'un cerf… Pourchassés par le chef de l'inquisition et son archère, ils vont devoir s'allier pour survivre. Mais sont-ils des boucs émissaires ou, au contraire, trois redoutables fléaux qui porteront le coup de grâce à ce monde agonisant ? »


Destinée suédoise, la nouvelle vie de Betty de Katarina Widholm (⭐⭐⭐)

Deuxième tome de cette saga familiale suédoise, cette fois-ci après la guerre et Betty devra faire face à de nouveaux défis. Autant j’ai apprécié le premier tome, autant j’ai trouvé le second un peu long et les péripéties pas très originales. Je pense que cette saga n’est pas pour moi, mais les adeptes y trouveront leur compte !


« 1942. La guerre fait rage en Europe et, malgré sa neutralité, la Suède en subit les conséquences : les hommes sont mobilisés, et le rationnement mène la vie dure aux habitants.Mais cela n’arrête pas la jeune Betty Molander. L’ancienne femme de chambre amoureuse des livres a réalisé son rêve : elle travaille à présent dans une maison d’édition.Le jour où son mari – un homme violent et dépensier – lui réclame de l’argent et va jusqu’à vider la tirelire de sa fille, Betty comprend qu’il a de graves ennuis. Désespéré, il finit par se donner la mort.Quelques mois plus tard, en débarrassant sa garçonnière, Betty découvre une pile de lettres. Cette écriture si particulière, elle la reconnaît : c’est celle de son cher Martin, le père biologique de Martina, qui a disparu du jour au lendemain…  La Nouvelle Vie de Betty poursuit les aventures de cette jeune femme courageuse et attachante dont on a fait la connaissance dans La Fille du Hälsingland. Notre héroïne a mûri, et elle est prête à relever tous les défis. »


Le magasin des jouets cassés de Julien Rampin (⭐⭐⭐)

Un feel-good qui n’a pas fonctionné avec moi, de très belles idées, mais une écriture un peu trop poétique à mon goût (ça en devenait lourd) et des personnages détestables sans avoir le temps de comprendre pourquoi ils sont devenus ainsi… Dommage.


« Un immeuble parisien comme beaucoup d’autres, avec son ascenseur étroit, ses balcons minuscules et sa cour où se croisent les habitants. C’est l’endroit que Lola a choisi pour prendre un nouveau départ après son divorce, avec son fils de six ans, Léon.  Ici vit Martine, dont l’appartement en rez-de-chaussée lui permet d’assouvir sa curiosité en épiant la vie des autres, mais aussi Paul-Henry, un vieux monsieur à l’éternel nœud-papillon, qui partage sa passion pour la littérature avec ses voisins et ses abonnés sur les réseaux sociaux. En apprenant à les connaître, Lola va malgré elle faire voler en éclats des décennies de secrets et de mensonges, qui pourraient bien changer sa propre vie… »


Le secret des Deverill de Santa Montefiore (⭐⭐⭐⭐)

Une excellente saga familiale en Irlande, avec des paysages spectaculaires, des personnages flamboyants, une intrigue pleine de péripéties dans ce contexte historique et politique passionnant, entre Première guerre mondiale et guerre d’indépendance. Une belle découverte que j’ai dévoré !


« Irlande, 1900. L'année marque le début d'un nouveau siècle et la naissance de trois jeunes femmes que tout oppose : Kitty Deverill, une noble anglo-irlandaise intrépide aux cheveux roux, Bridie Doyle, la timide fille de la cuisinière, et Celia Deverill, l’exubérante cousine anglaise de Kitty. Mais elles ont grandi ensemble au château de Deverill et une profonde amitié les lie. Bientôt, leur vie paisible est menacée par la lutte pour l’indépendance de l’Irlande et le château lui-même, bastion de la suprématie britannique, est en danger. Déchirées par la trahison et par un terrible secret, leur monde réduit en cendres, les trois amies semblent à présent irréconciliables. Il n’y a plus qu’une chose qui peut les réunir : leur attachement inébranlable pour le château de Deverill et tous les souvenirs qu’il renferme. »


La maison idéale de Kate Collins (⭐⭐⭐⭐⭐)

Un livre lu grâce à Netgalley et qui paraîtra en septembre, un très bon roman gothique de maison hantée, avec une ambiance angoissante à souhait, des personnages au bord de la folie et des dynamiques relationnelles malsaines. J’étais hypnotisée !


« 2017. Le mari d'Orla a insisté pour que leur famille s'installe dans une vieille demeure sur les falaises du Dorset. Mais, très vite, c'est seule avec ses enfants qu'Orla passe la plupart de ses journées. Dans cette maison qui lui est si peu familière, elle commence à entendre des bruits étranges, des portes qui claquent, et son fils discuter avec un ami imaginaire. 1976. Lydia est employée en tant que gouvernante par une veuve dépassée. Elle s'occupe avec amour des enfants comme s'ils étaient les siens. Jusqu'à ce que des événements incompréhensibles troublent la tranquillité du foyer. Personne ne croit Orla et Lydia quand elles racontent ce qu'elles vivent, mais elles sont, elles, bien décidées à tout faire pour protéger les enfants du mal qu'elles sentent rôder. »


Bien sûr que les poissons ont froid de Fanny Ruwet (⭐⭐⭐⭐)

Je voulais un roman drôle, on m’a proposé ça et même si c’est effectivement assez marrant, ça ne m’a pas fait exploser de rire non plus. J’ai plutôt apprécié l’aspect nostalgique et sociologique, les thématiques de l’alcoolisme ou de la dépression qui sont abordées.


« Il parle de dépression, de rencontres amoureuses sur les réseaux sociaux, de crise existentielle et d'alcoolisme mondain. Il nous embarque dans une intrigue à couper le souffle. Et évidemment, la fin va vous surprendre. C'est un livre truffé de blagues, contrairement à cette présentation, son éditeur ayant moins d'humour que son autrice. Vous allez verser quelques larmes, mais surtout rire, beaucoup rire. Et ça, c'est rare en littérature, non? »


La berceuse des sorcières de Hester Fox (⭐⭐⭐⭐)

Double temporalité, sorcellerie, un soupçon de romance et du fantastique, j’adore. J’ai été entraînée dans cette intrigue, avec une fin véritablement fantastique qui m’a surprise, dans le bon sens du terme, et des héroïnes intéressantes.


« Deuxième moitié du XIXe siècle. Plus attirée par les bois et les falaises sauvages entourant la propriété familiale que par la société bien-pensante, Margaret Harlowe est une jeune femme issue d’une famille aisée de Nouvelle-Angleterre, mais elle ne correspond pas tout à fait à ce qu’on attend d’elle à l’époque. Elle devient de plus en plus étrange et de plus en plus belle, alors qu’elle cultive un étrange pouvoir. Bientôt, on chuchote autour d’elle et le nom de « sorcière » émerge. Et la puissance de Margaret commence à tisser une toile bien sombre autour de la ville. Cent cinquante ans plus tard, Augusta Podos prend un emploi de rêve à Harlowe House, la maison historique d’une riche famille qui a été transformée en un petit musée à Tynemouth, dans le Massachusetts. Quand Augusta tombe sur une référence étrange à une fille des Harlowe qui a presque été effacée des archives historiques, le mystère est trop intrigant pour être ignoré. Mais alors qu’elle creuse plus profondément, quelque chose de sinistre jaillit de son sommeil, une puissance obscure qui lie une femme à l’autre à travers les lignes de sang et de temps. Si Augusta ne peut résister à son charme, tout ce qu’elle sait et aime, y compris sa vie même, pourrait être perdu à jamais. »


Le dernier voyage de Momoko Hidaka de Chisako Wakatake (⭐⭐⭐)

Dommage pour ce roman qui partait bien, avec une écriture originale et un aspect introspectif intéressant, mais l’intrigue a vite tourné en rond selon moi, et j’étais un peu perplexe quant à la fin du roman…


« À 24 ans, Momoko s’est installée à Tokyo pour fuir les contraintes de sa vie à la campagne. Sans y prendre garde, elle a pris le chemin que la société lui dictait : mariage, pavillon, enfants. Aujourd’hui, à 74 ans, Momoko est seule.

Elle a tout le temps pour penser aux rêves qu’elle a eus autrefois, à l’amour, à la solitude, à la vieillesse, à la mort et surtout au bonheur. »


Le livre perdu d’une pirate de l’Edelweiss de Brianna Labuskes (⭐⭐⭐⭐⭐)

Coup de cœur du mois avec ce roman historique en pleine Seconde guerre mondiale, autour de trois femmes et trois époques, j’ai découvert de nombreuses choses, j’ai aimé les personnages, la romance qui pimente le tout, et l’écriture qui aborde des réflexions essentielles à l’heure actuelle.


« Allemagne, 1946. Emmy Clarke est une bibliothécaire, pas un soldat. Et pourtant, elle est envoyée en Allemagne pour aider les Monuments Men à répertorier la littérature pillée par les nazis. Dès son premier jour, elle tombe sur un recueil de poésie de Rainer Maria Rilke, avec sur la page de titre une dédicace… « À Annelise, ma courageuse pirate de l’Edelweiss. » Fascinée, Emmy se promet de découvrir l’histoire cachée derrière cette note manuscrite. Ses recherches la conduisent à deux sœurs, à une horrible trahison et à une extraordinaire manifestation contre les nazis, qui s’est tenue à Berlin au plus fort de la guerre. Près d’une décennie plus tôt, des centaines de femmes se sont en effet rassemblées devant le centre de détention où leurs maris juifs avaient été enfermés par la Gestapo. Malgré la pluie verglaçante et les bombardements de la RAF, elles ont affronté une mort certaine pour faire ce que si peu d’autres ont osé sous le IIIe Reich : dire non. À travers les fantômes de ces deux mystérieuses sœurs, Emmy découvre une puissante histoire d’amour, de pardon et de courage, qui éclaire même les jours les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale. »


Récits pour notre temps de Donna Haraway (⭐⭐⭐⭐)

Très court ouvrage introductif, qui permet de comprendre la pensée de Donna Haraway, penseuse féministe, à travers un entretien. C’est court, pertinent, mais vraiment très introductif, juste pour mieux comprendre ou découvrir les grandes lignées de sa pensée.


« Ce livre constitue une véritable introduction à l’oeuvre foisonnante de Donna Haraway, qui mêle féminisme et écologie de manière unique. Dans cet ouvrage, Xavier de La Porte interroge Donna Haraway sur les principaux ouvrages qui jalonne son oeuvre ("Manifeste Cyborg", "Manifeste des espèces compagnes", "Vivre avec le trouble"). Elle revient sur sa complicité avec des penseurs comme Vinciane Despret, Bruno Latour ou Isabelle Stengers, sur ses innovations linguistiques (le Chthulucène, le temps des entités de la terre, qu’elle préfère à l’Anthropocène par exemple). Elle évoque également de manière plus personnelle son rapport à l’histoire, à la technologie ou aux vivants non humains, à l’humour, au marxisme ou au catholicisme. Elle nous rappelle enfin que le dialogue et le récit sont au coeur de sa méthode de travail, donc de sa pensée. Ce livre est préfacé par Emmanuel Favre, directeur du festival de sciences humaines La Manufacture d’idées qui se tient chaque année à Hurigny, près de Mâcon, où ont été réalisés en 2023 les entretiens dont cet ouvrage est tiré. Dans la postface, Donna Haraway dialogue avec l’artiste Pauline Julier dont les films s’inspirent des travaux de la chercheuse, dans l’attention portée aux savoirs situés et aux vivants non humains notamment. »


La société royale de Robert J. Lloyd (⭐⭐⭐)

Enfin fini ce polar historique, qui aurait pu me plaire, s’il n’y avait pas autant de personnages et de points de vue, ce qui rend l’intrigue assez peu mystérieuse. Le contexte historique est intéressant, mais je ne me suis pas attachée outre mesure aux personnages ni à l’intrigue.


« Londres, 1678. Le corps d'un jeune garçon est retrouvé sur les rives de la Fleet River, entièrement vidé de son sang. À ses côtés, un étrange cryptogramme, qui suscite nombre d'interrogations. Complot religieux? Politique ? Tueur isolé ? Dépêché sur les lieux, Robert Hooke, éminent scientifique de la Société royale de Londres, doit faire face à une enquête aussi délicate que complexe. »



Alors, qu'as-tu lu en juin ?

Et est-ce qu'un de ces romans ne rejoindrait pas ta wishlist ou ta pile à lire ? 😉

4 vues0 commentaire

Yorumlar


bottom of page