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Bilan lectures du mois de mai

Un mois de mai qui a commencé sur les chapeaux de roue avec de nombreux coups de cœur, puis la fin du mois a été plus difficile (mais j’étais plus fatiguée, moins encline peut-être à apprécier mes lectures ?).


Bref, en mai, un bilan de 21 livres dont 2 romans graphique !



Les voleurs d'innocence de Sarai Walker (⭐⭐⭐⭐⭐)

Oh ce que j’ai aimé ce roman, un très bon roman gothique avec une malédiction, des sœurs enfermées dans le manoir familial, une mère folle et une plume moderne, acerbe et féroce. Addictif !


« Années 1950. Six jeunes filles aux doux prénoms de fleurs vivent avec leurs parents dans l’opulence d’une grande bâtisse victorienne. Mais tout ceci n’a rien d’un conte de fées : c’est au contraire l’histoire d’une malédiction, car à peine mariée, l’aînée, Aster, meurt mystérieusement, bientôt suivie par sa sœur Rosalind. Belinda, la mère à l’esprit torturé, hantée par les fantômes, semblait pourtant avoir prédit leur funeste destin, mais personne ne se fie à ce qui sort de son cerveau embrumé. Sauf peut-être Iris, la cadette, qui est, elle, bien décidée à survivre.»


Piranèse de Susanna Clarke (⭐⭐⭐⭐⭐)

Un roman des plus énigmatiques, dans un univers labyrinthique, mais c’est très beau, la plume est envoûtante et l’intrigue palpitante, je l’ai dévoré sans pouvoir m’arrêter ! C’est une autrice à part que je (re)découvre.


«La maison où vit Piranèse n’est pas un bâtiment ordinaire : ses pièces sont infinies, ses couloirs interminables et ses salles ornées de milliers de statues. Piranèse tient un journal rigoureux de ses errances dans ce labyrinthe. Deux fois par semaine, il rend visite à L’Autre, qui habite lui aussi cette cité enfouie, et l’assiste dans sa recherche du Grand Savoir. Mais, au cours de ces explorations, Piranèse découvre un jour des preuves de l’existence d’un troisième être. Une terrible vérité commence alors à se dévoiler, révélant un monde complètement différent de celui qu’il connaît.»


Vita Nostra de Marina et Sergueï Diatchenko (⭐⭐⭐⭐⭐)

Bon, là, c’est le coup de cœur absolu, ce roman est un chef-d’œuvre, j’ai pas tout compris, mais j’ai adoré ne rien comprendre et me laisser porter par l’intelligence du récit. Il m’a bouleversée, perturbée, c’était juste incroyablement génial !


«C'est dans le bourg paumé de Torpa que Sacha entonnera l'hymne des étudiants, à l'"Institut des technologies spéciales". Pour y apprendre quoi ? Allez savoir. Dans quel but et en vue de quelle carrière ? Mystère encore. Il faut dire que son inscription ne relève pas exactement d'un choix : on la lui a imposée... Comment s'étonner dès lors de l'apparente absurdité de l'enseignement, de l'arbitraire despotisme des professeurs et de l'inquiétante bizarrerie des étudiants ?»


The Cheat Sheet de Sarah Adams (⭐⭐⭐⭐⭐)

Très différent du précédent, mais après la claque monumentale de Vita Nostra, j’avais besoin de relâcher la pression et cette romance friends-to-lovers était parfaite. C’est doudou, touchant, drôle, bienveillant, ça parle de sujets importants comme l’anxiété et la santé mentale… Ca fait du bien au cœur !


«Est-il jamais trop tard pour sortir de la friend zone ? - Sérieux, tu ne vois pas le problème ? Cette amitié n'a rien de normal ! Et tu sais quoi ? J'en ai marre d'essayer de rivaliser avec... ça ! Il est grand temps que tu choisisses. Non, Kelsey, ne fais pas ça ! - C'est elle ou moi. Bree Camden et Nathan Donelson, le nouveau quarterback vedette d'une célèbre équipe de football américain, sont inséparables depuis des années. Amis, juste amis... Vraiment ? Lorsqu'une soirée un peu trop arrosée les contraint à prétendre jusqu'au prochain Super Bowl qu'ils sont en couple, ils s'aventurent sur un terrain glissant.»


Tess d’Urberville de Thomas Hardy (⭐⭐⭐⭐,5)

Un classique que j’avais envie de lire depuis longtemps, j’ai adoré l’ambiance, le propos de l’auteur, c’est intelligent et très beau. Peut-être un peu long à un moment, mais quel plaisir de retrouver une belle plume anglaise à l’ancienne !


«Jeune paysanne innocente placée dans une famille, Tess est séduite puis abandonnée par Alec d'Urberville, un de ses jeunes maîtres. L'enfant qu'elle met au monde meurt en naissant.Dans la puritaine société anglaise de la fin du xixe siècle, c'est là une faute irrémissible, que la jeune fille aura le tort de ne pas vouloir dissimuler. Dès lors, son destin est une descente aux enfers de la honte et de la déchéance.»


Café Engel tomes 1 & 2 d’Anne Jacobs (⭐⭐⭐)

Deux romans reçus en tant qu’ambassadrice Au Gré du monde, et vraiment, c’est à peu près tout ce que je n’aime pas lire : saga familiale pendant la Seconde guerre mondiale. Personnages têtus et caricaturaux, je n’ai pas réussi à m’attacher, mais les adeptes de ce genre apprécieront sûrement !


«Wiesbaden, 1945. Hilde a du mal à croire à sa chance : la guerre est finie, et le Café Engel a été miraculeusement sauvé. Elle va pouvoir redonner au lieu le prestige qu’il avait autrefois, quand il réunissait artistes et personnalités influentes.

Peu après le succès de la réouverture, une autre surprise attend la jeune Allemande. Son père est libéré et rentre chez lui. Mais, à peine retrouvée, la joie est de courte durée. Maintenant que son père est de retour, Hilde est reléguée à un rôle de serveuse. Et, au café, une mystérieuse femme se présente comme sa cousine, Luisa. La nouvelle venue séduit le cœur de tous les habitants. Y compris celui de l’amour de jeunesse de Hilde…»


Lore Olympus tome 6 de Rachel Smythe (⭐⭐⭐⭐⭐)

Rohlala, mais cette saga de romans graphiques… J’ai adoré retrouver Perséphone et Hadès, ce tome est vraiment incroyable, surtout que le dessin de l’autrice s’affine et celui-là est peut-être un des plus beaux ! Que d’émotions et de péripéties !


«Zeus est en chasse et sa proie n’est autre que Perséphone… Heureusement Hadès a une longueur d’avance sur lui et la retrouve avant !

Ce temps passé seul à seul, cachés des autres les rapproche. Perséphone lui raconte enfin la vérité sur ce qui s’est passé au Royaume des mortels et Hadès lui en apprend davantage sur son passé avec Chronos.

Mais même Hadès ne peut arrêter la course folle de Zeus, appuyé par Appolon, Menthé et Thétis en sous-marin. Héra, elle, choisit son camp suite à la confirmation de Perséphone sur son intuition et décide à son tour de faire sa chasse au dieu, Apollon étant sa cible.

Mari et femme se font face, et la guerre ne fait que commencer. Car le secret que cache Perséphone sur Apollon est sur le point d’être lui aussi, bientôt révélé aux yeux de tous…»


Salem de Stephen King (⭐⭐⭐⭐,5)

Aussi incroyable que cela puisse être, je n’avais lu que The Shining de lui (et La Tour sombre, mais c’est à part) et j’ai aimé découvrir un de ses classiques. L’ambiance, l’écriture, c’est vraiment prenant, mais ce qui m’a fait passer à côté du coup de cœur est que je n’ai pas aussi peur que ce que j’aurais aimé !


«Le Maine, 1970. Ben Mears revient à Salem et s’installe à Marsten House, inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingt-cinq ans auparavant. Mais, très vite, il doit se rendre à l’évidence : il se passe des choses étranges dans cette petite bourgade. Un chien est immolé, un enfant disparaît, et l’horreur s’infiltre, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.»


Rebis d’Irène Marchesini (⭐⭐⭐⭐⭐)

Les romans graphiques sur les sorcières, j’adore, et le dessin de celui-là est magnifique, j’ai hâte de lire la suite après ce tome introductif qui raconte magnifiquement ce qu’est être sorcière dans un monde de peur et de méfiance.


«En plein Moyen-Âge, Martino a eu le malheur de naître atteint d'albinisme au beau milieu d'une communauté prompte à purifier toute différence par le feu. Rejeté par son père, harcelé par les autres enfants du village, il va devoir prendre les chemins de traverse. En plein coeur de la forêt, Martino fait la connaissance de Viviana, une « sorcière ». Entre exclus, on se reconnaît. Au sein d'une sororité de femmes mises au ban de la société, le jeune garçon va grandir et se révéler à lui-même pour tenter d'accepter sa différence face à l'intolérance de la société.»


La cité des mers de Kate Mosse (⭐⭐⭐⭐⭐)

Je retrouve enfin la famille Reydon-Joubert dans ce troisième tome, et quelle joie ! Un roman historique toujours dans la période des guerres de religions, mais avec une histoire orientée piraterie et aventure, c’était jouissif.


«Paris, 1610. La jeune Louise Reydon-Joubert arrive d'Amsterdam. Issue d'une famille de protestants, elle vient pour recevoir l'héritage d'un père qu'elle n'a jamais connu. Durant son séjour, l'assassinat d'Henri IV par Ravaillac met soudain en péril la tolérance religieuse favorisée par le roi. La Rochelle, 1620. La ville est l'un des principaux foyers du protestantisme et le symbole de la résistance à la couronne catholique. Alors que le règne de Louis XIII ravive les tensions religieuses, une jeune fille se fait passer pour un garçon prénommé Gilles, afin de pouvoir travailler dans le commerce du vin. Côte des Barbaresques, 1621. Un mystérieux bateau flotte sur les eaux. Aux commandes, Louise et Gilles, réunies par des événements dramatiques. Recherchées par les autorités, les deux jeunes femmes parviendront-elles à échapper à leur destin ?»


Elles & le Feu d’Alice Doublier (⭐⭐⭐⭐,5)

Une lecture exceptionnelle Masse Critique Babelio et j’ai aimé comment ce roman m’a mise face à mes propres contradictions. Une intrigue fantasy bien menée, mais c’est surtout l’aspect féministe et les thématiques abordées qui sont intéressantes !


«Dans un monde qui vénère le Feu autant qu’il le craint, la traque des êtres maudits par les flammes a ramené la paix au sein des royaumes unifiés.

Quand le prince du plus puissant royaume arrive en âge de se marier, les familles nobles y voient l’occasion d’accroître leur influence et de placer leur princesse sur le trône suprême. Parmi elles, Alyhia n’a qu’un objectif : ne pas être choisie. Car depuis l’enfance elle cache un périlleux secret. Elle peut propager le feu, et être découverte signerait son arrêt de mort. Efia, au contraire, meurt d’envie d’être remarquée. Pour elle, cet événement est peut-être sa seule chance d’échapper à l’emprise de ses parents. Enfin, pour Sybil, les enjeux sont tout autres. Héritière d’un royaume fragile, elle a besoin d’alliés si elle veut espérer demeurer libre.

Entre complots et manigances, la rencontre de ces trois jeunes femmes fait vaciller leur destin tout tracé. Et quand l’amour s’en mêle, c’est le continent entier qui risque de s’embraser.»


L’aurore et la glace de Hélène P. Mérelle (⭐⭐⭐⭐)

Un roman catégorisé bit-lit, mais franchement, c’est tellement plus que ça, la romance est assez légère. C’est surtout l’univers et l’intrigue qui priment, une enquête dans la culture inuit et le folklore du Groenland, j’ai beaucoup aimé découvrir ce pays qu’on connait si peu.


«Située à la croisée du monde moderne et des traditions ancestrales de son peuple, Dess, jeune chamane inuit, a le pouvoir de parler aux Esprits. Chargée d'enquêter sur l'inexplicable naufrage d'un navire le long de la côte est du Groenland, elle soupçonne bientôt que l'affaire est plus complexe qu'il n'y paraît : les Esprits gardent un silence de mauvais augure autour de l'accident. La présence d'Éreq, un inconnu qui dissimule un pouvoir invisible au plus profond de lui-même, l'intrigue davantage encore. Dess est résolue à élucider ce mystère, car au coeur de cette étrange aventure apparaît pour la première fois une trace de son frère disparu depuis des années…»


La fille du roi pirate de Tricia Levenseller (⭐⭐⭐⭐)

J’étais curieuse de relire Tricia Levenseller après La reine des ombres, et elle réussit à être addictive, avec une intrigue qui happe, surtout que l’héroïne ici est plus attachante qu’Alessandra… Bref, une bonne petite lecture fantasy dans un univers de piraterie.


«Alosa est la fille de Kalligan, Roi pirate qui règne (et terrorise) les mers. Son père décide de l'envoyer en mission pour enfin mettre la main sur une mystérieuse et très ancienne carte au trésor qui mènerait à des richesses incommensurables… Pour réussir son défi, la courageuse Alosa accepte de se laisser capturer par ses pires ennemis, s'offrant ainsi la possibilité d'infiltrer leur navire. Captive au milieu d'un impitoyable équipage de pirates cruels, Alosa sait pourtant que la fameuse carte est à portée de main. Le soir, au lieu de dormir, elle part en exploration du bateau. Très vite, son plus obstacle devient son ravisseur Riden, un intrépide lieutenant particulièrement intelligent, et surtout très séduisant… Mais la jeune femme a plus d'un tour dans son sac, et personne ne pourra arrêter la Fille du roi pirate !»


Une exécution de Danya Kukafka (⭐⭐⭐⭐)

Un thriller conseillé par une librairie, je partais sans trop d’a priori, juste j’avais envie de suspense psychologique. Ce n’est pas exactement ce que je voulais, mais ce roman reste intelligent et très bien mené, avec des réflexions intéressantes sur les féminicides et les victimes, avec cette alternance de points de vue et d’époques.


«L'exécution d'Ansel Packer est prévue dans 12 heures. Il a reconnu ses actes et attend la mort. Ansel ne veut pas mourir. Il veut être admiré, écouté, compris. Tout cela n'était pas prévu. C'est par les récits de trois femmes – entrecoupés par le monologue de Packer depuis sa cellule – que nous découvrons la vie du tueur. La mère, l'amante, et puis Saffy, une jeune enquêtrice qui a croisé la route d'Ansel dans son enfance. Alors que l'heure de l'exécution d'Ansel se rapproche, on suit les routes de ces trois femmes qui culminent à la manière d'une tragédie, nous laissant face à des questions d'une cruelle actualité. Pourquoi cherche-t-on toujours à comprendre les ressorts et les motivations de la violence, explorant à l'envi la psyché du bourreau ? Qu'est-ce que cette fascination, ce culte du bourreau, dit d'une société qui oublie ses victimes ?»


Hôtel Castellana de Ruta Sepetys (⭐⭐⭐⭐)

Ma lecture de mai pour le 12 Books challenge, une romance historique en Espagne, sous la dictature de Franco. Un récit de chapitres très courts qui rendent l’ensemble dynamique, j’étais prise dans le récit et le scandale au cœur du roman est effroyable, c’est passionnant. Romance et intrigue, un bon mélange qui fonctionne !


«Été 1957. En vacances à Madrid, Daniel, un jeune photojournaliste américain, tente de saisir la vie espagnole à travers ses clichés. Il est loin d'imaginer que ce qu'il voit n'est qu'une façade, une mise en scène que la dictature franquiste fait miroiter aux touristes. Sa rencontre avec Ana, une employée du grand hôtel Castellana, va bouleverser son destin : à mesure qu'ils se rapprochent, la jeune femme le laisse entrevoir la part d'ombre de ce pays contrôlé par la peur et l'oppression. Déterminés à briser le silence, les deux amants se retrouvent plongés au coeur d'un des pires scandales de l'époque, qui les liera à jamais.»


De marbre et de ronces de Sophie Wagner (⭐⭐,5)

La lecture a été compliquée, énormément de fautes d’orthographe, de syntaxe, j’espère vraiment que c’était parce qu’il s’agissait du service presse numérique et que la version brochée a été révisée. Ca m’a sortie plus d’une fois de la lecture, mais de toute façon, c’était convenu, un peu simpliste et ça ne m’a pas vraiment touchée. L’univers n’est pas assez développé non plus, à mon goût.


«Deux ans se sont écoulés depuis qu'Arhylia, princesse Fae héritière de l'ancien royaume de Dorianthe, a été capturée par le souverain du royaume voisin, Oryn de Minorthryl. Autrefois reconnue pour sa maîtrise rare de la magie, Arhylia est aujourd'hui réduite à l'impuissance, soumise aux abus du meurtrier de ses parents. Elle ne rêve que du jour où elle se libèrera de ses chaînes et retrouvera son peuple dont elle est sans nouvelle. À la frontière de Minorthryl, Barhan, un jeune Fae rongé par la culpabilité, tente de s'infiltrer dans le royaume sans attirer l'attention des gardes. Voilà plusieurs jours qu'il voyage incognito, déterminé à secourir sa princesse qu'il croyait morte. Mais comment réussir seul ce sauvetage en plein territoire ennemi ?»


Mission Damas de David McCloskey (⭐⭐⭐⭐)

Un roman d’espionnage qui m’a déroutée au début, avec beaucoup d’acronymes et de termes techniques, mais ça rend le récit très réaliste. L’auteur est un ancien analyste de la CIA, donc on suit une affaire bien construite, assez complexe entre géopolitique et romance.


«Sam Joseph, agent de la CIA, est envoyé à Paris afin de recruter Mariam Haddad, haute fonctionnaire travaillant au palais présidentiel syrien. Entre eux, c’est le coup de foudre. Mais cette relation interdite pourrait leur coûter très cher, surtout qu’ils doivent se rendre à Damas pour traquer le responsable de la disparition d’un espion américain.

Très vite, leur chasse à l'homme les conduit à la découverte d’une série d’assassinats et d’un sombre secret dissimulé au cœur du régime syrien. Dans le radar du chasseur d’espions d’Assad et son frère, chef de la redoutée Garde républicaine, les deux amants devront mettre en jeu aussi bien leurs propres vies que l’avenir de tout un pays.»


La malédiction des Flores d’Angelica Lopes (⭐⭐⭐,5)

Direction le Brésil avec un roman féministe percutant, j’ai aimé le message et l’absence de concessions faites sur le sujet, mais il s’agit d’un premier roman adulte pour cette journaliste et écrivaine jeunesse, et j’y ai trouvé des défauts : un manque d’émotions, peut-être trop factuel, et une écriture parfois un peu naïve, trop jeunesse justement.


«2010, Rio de Janeiro. Lorsqu’une tante lui offre un voile de dentelle, la jeune Alice ne sait qu’en faire. Pour cette militante féministe, la relique familiale incarne le pire de la domination patriarcale. Elle ignore que cette véritable œuvre d’art raconte une histoire de violence et de lutte pour la liberté survenue cent ans plus tôt.

1918, dans le Nordeste. Eugênia, mariée contre son gré, invente un code – qu’elle dissimule dans les points de sa dentelle – pour communiquer avec sa meilleure amie. Et le message est clair : elle veut s’échapper…

Un siècle les sépare et, pourtant, les vies d’Alice et d’Eugênia sont unies par un fil invisible, une même volonté. Celle de choisir leur destin.»


La disparition d’Audrey Wilde d’Eva Chase (⭐⭐⭐⭐⭐)

J’adore ce genre de roman atmosphérique, qui travaille la psychologie des personnages, les dynamiques familiales, le tout dans un manoir anglais qui a connu une tragédie des décennies auparavant.


«Lorsque Margot, quinze ans, et ses trois sœurs arrivent au Manoir d'Applecote en juin 1959, elles espèrent passer un été tranquille dans la campagne anglaise. C'est compter sans leur oncle et leur tante, qui ne parviennent pas à se remettre de la disparition de leur fille Audrey, cinq ans auparavant. Alors que les tensions entre les sœurs grandissent suite à la visite de deux beaux voisins, Margot se sent irrépressiblement attirée par le mystère de la disparition de sa cousine. Lorsque que l'été prend une tournure macabre, les sœurs doivent s'unir pour faire un choix cornélien. Cinquante ans plus tard, Jesse est prête à tout pour que sa famille quitte Londres et leur maison, encore hantée par le souvenir de l'ex-femme décédée de son mari. Le splendide manoir d'Applecote, au cœur de la campagne anglaise, semble être la destination idéale. Mais Jesse se sent de plus en plus isolée dans cette immense demeure, le conflit entre elle et sa belle-fille s'envenime et elle est taraudée par toutes les rumeurs qui courent sur le manoir…»


J’irai te chercher jusqu’au bout du monde de Shobha Rao (⭐⭐⭐)

C’est un sujet intéressant, même si la lecture est émotionnellement difficile, vu toutes les horreurs qui sont arrivées à ces deux jeunes femmes indiennes, mais j’ai été déçue par la fin. J’étais happée par le récit et pouf, ça s’arrête sur cette fin ouverte, plutôt positive, mais très frustrante après tout ce qu’elles ont vécu…


«Poornima a tout juste seize ans. Après la mort de sa mère, comme toutes les Indiennes de son âge, elle attend que son père lui choisisse un mari. Mais lorsqu'elle rencontre Savitha, jeune femme indépendante et débordante de joie, son horizon s'ouvre enfin. Le village ne lui paraît plus aussi étouffant. Peut-être même, se dit-elle, qu'une autre vie existe, au-delà d'un mariage arrangé... Une vie, pas un enfer. Car Savitha, victime d'un acte d'une cruauté extrême, doit prendre la fuite. Bouleversée, Poornima laisse tout derrière elle pour partir à la recherche de son amie. Son périple l'amènera aux États-Unis, dans l'univers abject de la pègre indienne de Seattle. C'est là qu'elles se retrouveront et affronteront l'esclavage sexuel, les mutilations, la captivité. Courageuses, déterminées, elles n'oublieront jamais l'espoir qui les anime. Et finiront par vaincre le pire de la société des hommes.»



Alors, qu'as-tu lu en mai ?

Et est-ce qu'un de ces romans ne rejoindrait pas ta wishlist ou ta pile à lire ? 😉

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